PROJETS PRINCIPAUX

EP// SOURCE

L'origine de l'univers

Avec Source, nous posons les premières pierres d’un univers sonore et narratif, où la musique devient le socle d’une histoire en construction. Cet EP, composé de quatre morceaux, incarne la genèse d’un monde imaginaire, une exploration où la musique électronique croise le fer avec le hip-hop et le rock, tout en intégrant la sensibilité expérimentale propre à la french touch.

Prime Time agit comme un big bang, avec un beat lourd et mécanique qui explose dans un solo de guitare heavy. Source poursuit avec la naissance ou la rédemption d’un hybride Homme/machine, portée par une talkbox granuleuse, oscillant entre fragilité et puissance. Plastic Education dépeint une société artificielle, parallèle du futur de notre société, où ce nouvel humain doit évoluer. Enfin, U+1F30A conclut sur une note mélancolique entre trip-hop et électronique lofi. La voix étouffé, comme noyée, évoque une pop star d’un passé révolu, faisant écho aux vestiges d’une civilisation disparue. Ce titre, inspiré de l’unicode de l’emoji « 🌊 », symbolise à la fois les traces d’une culture numérique oubliée et une catastrophe naturelle, comme un tsunami, conséquence d’un climat devenu hors de contrôle.

Avec Source, nous dévoilons une vision artistique ambitieuse, où chaque son, chaque texture et chaque choix narratif contribue à l’ébauche d’un monde. Fait maison mais soigné dans les moindres détails, cet EP est un véritable laboratoire sonore et visuel, un premier chapitre qui invite l’auditeur à plonger dans une histoire aussi musicale que mythologique.

La dualité au cœur de l’univers

Avec Binaries, notre premier album sorti le 10 Juin 2021, nous explorons les thèmes de la binarité et de la dualité, du noir et du blanc, de l’endroit où les opposés se joignent. Ces thèmes sont magnifiés, enrobés dans une esthétique post-apocalyptique, où la civilisation que l’on connait s’est effondrée, où certains sont restés et survivent et où d’autres sont partis dans une exploration sans fin, en quête d’une nouvelle source.

L’album se divise en deux parties distinctes : les chansons et les morceaux instrumentaux.

Les chansons, Another Night, Magnétique, Modern Lover, Comin’ Home For You, et O, incarnent la face pop et lumineuse du projet, en mêlant électronique, funk et rock dans la pure tradition de la french touch. Ces morceaux racontent une histoire d’amour interdimensionnelle où deux êtres, séparés par le temps et l’espace, cherchent à se retrouver. L’un est humain, l’autre un cyborg. Ils incarnent cette quête d’harmonie entre l’organique et le numérique, entre passé et futur. Leur relation met en lumière l’universalité de l’amour, sans frontières temporelles, ni spatiales.

De l’autre côté se trouvent les morceaux instrumentaux, proposant une ambiance plus sombre, avec des influences techno, industrial et darksynth. “I” ouvre l’album avec une texture progressive qui se transforme lentement en mélodie, avant de boucler l’album à la fin de “O”. Stroboscoper représente la dualité de la lumière et de l’obscurité, mais également un symbole énigmatique qui prendra son sens dans de futurs projets. Meteorite et U+1F30B (l’unicode de « 🌋 ») explorent l’origine de la disparition de la civilisation par le prisme de la catastrophe naturelle, poursuivant le thème du premier EP Source. Why Does The Sand Look Like Dust incarne la réflexion d’un de nos protagonistes à son arrivée sur une planète aux apparences salvatrices trompeuses.

La pochette de l’album représente un disque dur, engravé d’une transcription en grec ancien. L’objet symbolise, de part sa ressemblance avec une platine vinyle, l’utilisation des technologies numérique dans la musique moderne, un autre lien entre passé et futur.

Sur Binaries, nous proposons une réflexion sur l’évolution humaine et technologique, à travers un univers sonore riche et contrasté qui illustre cette quête d’harmonie entre les opposés.

Plongée dans une dystopie industrielle

Avec cet EP de 2024, nous reprenons le fil narratif de l'univers de Binaries en posant les bases d’un nouveau chapitre. Projet court et immersif, CONTRΞTEMPS se compose de quatre titres travaillés pour la scène, et explore une dystopie industrielle où chaque son évoque des décors en ruines et des enjeux énigmatiques.

Nous débutons avec The Warehouse, qui place l’action dans les vestiges d’un gigantesque entrepôt, faiblement éclairé dans une nuit sans fin. Ce lieu, symbole d’un monde révolu, devient le théâtre d’événements troublants. Avec Hundred-Handers, nous plongeons dans l’étrange, découvrant des laboratoires clandestins où une drogue de synthèse nommée « Stroboscoper » est produite. Le clip met en scène un humanoïde mutant, traquant un vagabond égaré dans cet espace oppressant. Nos personas y apparaissent, à l’instar de musiciens lors de raves où le Stroboscoper est consommé. Disorder, troisième titre, dévoile une société en proie au chaos, une décadence qui frappe à grande échelle. Enfin, Shred Me Down clôt l’EP sur une note introspective. Ce morceau met en parallèle la destruction écologique ayant façonné ce futur dystopique et les relations humaines toxiques et autodestructrices, reflétant un miroir cruel entre l’homme et sa planète.

Du point de vue musicale, CONTRΞTEMPS pousse plus loin notre exploration de la musique électronique brute et industrielle. Beats claquants, basses saturées et synthétiseurs cinématiques s’entrelacent pour produire des morceaux sombres et engagés, directement inspirés d’œuvres comme Blade Runner et Cyberpunk 2077. La guitare et la basse électriques trouvent aussi leur place, apportant une texture rugueuse et mélodique à l’ensemble. Chaque titre est travaillé comme une expérience sonore autant que visuelle, mettant en avant un sound design précis qui transporte directement dans ce monde cyberpunk.

Une escapade estivale dans un monde alternatif

Avec cet EP estival sorti à l'été 2023, nous avons imaginé un monde alternatif, lumineux et coloré. Ce projet marque une pause dans notre univers habituellement plus sombre et chargé, pour explorer un décor alternatif, plus léger et chaleureux.

Nous racontons le voyage de deux amants dans un monde onirique, qui démarre depuis la terre ferme avec PINK SAND. Cette plage de sable rose, opposée au désert aride de Why Does The Sand Look Like Dust dans Binaries, incarne une harmonie universelle où toutes les espèces coexistent. Les deux protagonistes poursuivent leur périple en traversant les grandes étendues d’eau dans OVER THE OCEAN, avant de terminer leur voyage dans U+1F30C (unicode de la « 🌌 »), là où l’océan et le cosmos se confondent en une parfaite homogénéité, ou voler et nager sont synonymes.

Musicalement, cet EP conserve une base électronique tout en intégrant davantage d’éléments acoustiques. On y retrouve des sonorités de batterie, de guitare électrique, de basse, de claviers rhodes, de saxophone et même de ukulélé. Les synthétiseurs, plus doux et psychédéliques, apportent une ambiance rêveuse, tandis que le vocoder, fil rouge des trois morceaux, donne une unité au projet.

Avec A SUMMER WITH LOMOCHROMY, nous proposons un contraste marqué avec l’univers sombre et froid de Source et Binaries. Cet EP peut être vu comme une version utopique d’un monde parallèle où la fin tragique de notre univers dystopique n’a jamais eu lieu, ou comme le rêve d’évasion d’un être prisonnier de cette réalité sombre.

Le Techno Western

Avec SUNBURN, sorti à l’été 2024, nous poursuivons notre exploration de mondes alternatifs avec un EP instrumental en trois actes. Ce projet s’inspire de l’esthétique western et raconte une aventure dans un univers post-apocalyptique où les ruines d’une ancienne civilisation technologique se mêlent à l’aridité des canyons et des paysages désertiques.

Nous suivons deux personnages évoluant dans ce décor hostile. Leur périple débute avec CAVALCADE, une ouverture cinématique où les sons d’un feu de camp sous les étoiles laissent place à des rythmes enivrants, prélude à une aventure à venir. Avec ÀRIDA ZONA, nous plongeons au cœur du voyage, à travers un désert où chaque pas est un défi sous un soleil brûlant. Enfin, BLOOD ORANGE conclut l’histoire sur une note ambivalente : est-ce le sang versé ou la teinte éclatante d’un lieu de destination mystérieux ?

Sur le plan sonore, nous avons combiné une production électronique percutante à des sonorités acoustiques inspirées des musiques de western. Les guitares classiques et électriques jouent des thèmes épiques et captivants, accompagnées d’un banjo, de sifflements, et même d’une guimbarde qui enrichissent l’ambiance far west. Le tout est enveloppé de beats et de synthétiseurs évoquant un mélange entre french touch et cyberpunk, donnant vie à un monde hybride où le passé rencontre un futur réimaginé.

Avec cet EP, nous continuons d’expérimenter et de raconter des histoires visuelles et sonores, transportant l’auditeur dans un voyage aussi grandiose qu’intemporel.